Au Bénin, le soja connaît un accroissement de la production ces dernières années grâce au développement d’in-novations technologiques, organisationnelles et institutionnelles. Mais ces innovations susceptibles d’accroître la productivité, la compétitivité et la viabilité des exploitations agricoles ne sont pas adoptées à grande échelle dans au centre du Bénin. La présente étude a effectué une analyse de la mise en œuvre des systèmes d’innovation de soja au Centre-Bénin pour induire des changements dans les comportements des acteurs et dans les systèmes de production.
Confrontés aux évolutions des enjeux et modèles de développement touchant les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation, les organismes de recherche interrogent les méthodes d’évaluation des impacts liées aux activités de recherche. En effet les cadres méthodologiques conventionnels utilisés depuis les années 1950 ne répondent plus aux attentes sociétales et aux réalités de l’activité de recherche dans ce domaine.
Les plateformes d’innovation (PI) sont perçues aujourd’hui comme les approches les plus adéquates de développement et de promotion des innovations agricoles. Mais la plupart des précédentes études se sont focalisées à la description des résultats obtenus sans approfondir les facteurs sous-tendant ces résultats.
Pour faire face à l'augmentation de la population, l'agriculture devra améliorer sa productivité. L'innovation est donc un processus nécessaire. Le progrès technique en représente une part importante, mais ne peut suffire sans une démarche multi-acteurs participative. Les plateformes d'innovation peuvent ainsi favoriser cette démarche de manière pérenne.
Partout dans le monde, de plus en plus de jeunes se détournent de l’agriculture. Avec ses travaux manuels pénibles et ses faibles salaires, l’agriculture traditionnelle n’attire pas les nouvelles générations qui préfèrent généralement tenter leur chance à la ville pour trouver un emploi. L’agriculture est pourtant le secteur qui offre le plus de potentiel pour réduire la pauvreté, par exemple en Afrique subsaharienne où plus de soixante pour cent de la population, estimée à 1,2 milliard d’habitants, est âgée de moins de 25 ans.
Le drone est un outil de plus en plus utilisé dans de nombreux domaines et en particulier en agriculture. La méthode présentée permet d’estimer la hauteur de plantes fourragères à partir de photos prises d’un drone. Cette méthode revêt un intérêt tout particulier pour la sélection végétale.
L’Afrique Subsaharienne n'a pas assez bénéficié des grandes révolutions connues du monde agricole qui ont permis d’accroitre les productivités. Malgré l’existence des nouvelles technologies, les niveaux des productivités agricoles demeurent faibles et inférieurs à ceux d’autres régions en développement. Un certain nombre de facteurs, dont les contraintes à l’adoption des nouvelles technologies, pourraient expliquer ces faibles productivités.
A la quête de meilleures conditions de vie, les citadins se sont souvent approprié les technologies de l'information et de la communication (TIC). Ces TIC ont atteint aujourd’hui le milieu rural et il est utile de s’intéresser aux transformations structurelles qu’elles apportent en milieu agricole. Cette quête d’information est au centre de la curiosité qui fonde la conduite de cette recherche. L'imaginaire collectif semble considérer le milieu rural comme l'espace du chaos où la pénibilité déconstruit l'ambition du progrès.
Le programme de la GIZ intitulé « Amélioration des conditions-cadres dans le secteur privé et financier (ProEcon) » vise à promouvoir le développement économique au Zimbabwe. Parmi les projets conçus à cet effet figure la promotion des cycles économiques en milieu rural. Se fondant sur l’agriculture contractuelle comme instrument efficace, le projet ProEcon appuie l’intégration des petits exploitants agricoles dans les chaines de valeur, l’objectif étant d’augmenter leurs possibilités de revenu.
Sur la base de 16 études de cas, nous cherchons à comprendre comment l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC) transforme les dispositifs de conseil agricole au Burkina Faso. Si les outils employés et les thématiques du conseil sont diversifiés, les services demeurent récents et inaboutis. Les prestataires de conseil cherchent en effet à améliorer les outils et services, dont la durabilité n'est pas encore garantie. Ceci s'explique notamment par la complexité du travail inter-organisationnel pour développer ces services.