En Afrique, le droit sur le sol doit d’abord permettre l’accès à celui-ci. Pour l’agriculteur familial, ce droit est généralement celui des coutumes, que des procédures innovantes permettent de sécuriser. Les investisseurs préfèrent les titres de propriété ou les attributions du sol par l’État. Le droit foncier peut aussi être mobilisé pour garantir des crédits. Mais des contraintes limitent ce droit, résultant de l’existence de ressources naturelles renouvelables (ou non) dont l’exploitation concurrence celle de l’agriculture.
Les conventions locales peuvent être définies comme des accords légitimes négociés entre plusieurs parties prenantes (stakeholders) dans une perspective de régulation des ressources naturelles – en termes de contrôle, d’accès, d’appropriation, d’usage et d’exploitation – et de l’environnement. Au Sahel, bien qu’elles soient en vogue et jouissent davantage d’attention chez les décideurs, elles constituent des instruments encore peu exploités dans le contexte actuel de la décentralisation (Diallo, 2003).
Les investissements dans les agrocarburants en Afrique constituent une véritable question de développement. Ils sont pleinement concernés par le débat sur les acquisitions de terres à grande échelle et exposent les populations et les agricultures africaines à plusieurs types de risques. Dans le même temps, ils représentent une opportunité dans des pays où l’accès à l’énergie est sans doute un des principaux facteurs de blocage au développement. Certaines formes d’investissement peuvent être encouragées, à condition qu’elles profitent aux économies locales.
L’agriculture a été au centre des préoccupations des différents régimes politiques du Burkina Faso, ce pays sahélien enclavé qui vit essentiellement de l’agriculture, pratiquée par 86 % de sa population active. Après 50 ans d’indépendance, les politiques et réformes mises en oeuvre n’ont pas produit tous les effets escomptés. Certes, elles ont buté sur des obstacles comme la démographie galopante, les aléas climatiques ainsi que l’analphabétisme du monde rural. Mais la plus grande difficulté a été, pendant des années, l’absence d’une vision claire.
L’agroécologie est multidimensionnelle, car elle correspond à la fois à une discipline scientifique, à un ensemble de pratiques et à un mouvement social de contestation. Mais il serait erroné d’affirmer que tous les avis sont unanimes à propos de l’agroécologie. Ce dossier croise les analyses de plusieurs experts, d’acteurs du Sud et du Nord, concernés pas cette agriculture à la fois ancienne et nouvelle, qui a l’ambition d’apporter de vraies solutions pour l’avenir de la planète.
There have been numerous episodes of widespread adoption of improved seed and long-term achievements in the development of the maize seed industry in Sub-Saharan Africa. This summary takes a circumspect view of technical change in maize production. Adoption of improved seed has continued to rise gradually, now representing an estimated 44 percent of maize area in Eastern and Southern Africa (outside South Africa), and 60 percent of maize area in West and Central Africa. Use of fertilizer and restorative crop management practices remains relatively low and inefficient.
This article presents a different dimension of the innovation systems approach, going beyond analysis and shedding light on how these processes can be facilitated in practice. This is based on 20 years' experience with innovations systems. The focus is on the role of facilitation in triggering the changes, as well as in integrating learning and knowledge management (KM) in the innovation process.
Market access has been identified as one of the foremost factors influencing the performance of small-scale producers in developing countries, and in particular least-developed countries. Smallholder access to markets for higher-value or differentiated agricultural and food products (hereafter HVAF) is recognized as a vital opportunity to enhance and diversify the livelihoods of lower-income farm households and reduce rural poverty more generally (World Bank 2007a).
La Red Nacional de Programas de Desarrollo y Paz, Redprodepaz, ha venido reflexionando sobre la importancia y el gran papel de la educación en la apuesta del Desarrollo Humano Integral y Sostenible liderada por los Programas y ha reconocido su vinculación con los aspectos relacionados con la democracia, el respeto a los derechos humanos y las libertades fundamentales, las aspiraciones de desarrollo económico, social, tecnológico y cultural, y el fortalecimiento de la propia identidad de los habitantes de un territorio.Los Programas Regionales de Desarrollo y Paz, PDP, han rechazado la exist
El presente estudio se orienta a sistematizar la experiencia de la Alianza Institucional para el Desarrollo Competitivo de la Papa y sus Derivados (de aquí en adelante se le denomina en el texto como Plataforma de Puno), destacando el sector productivo de la tunta, dada la importancia social y económica que tiene este producto en el altiplano peruano.