La population mondiale atteindra probablement les neuf milliards de personnes d’ici le milieu du siècle. Selon les estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il faudrait augmenter la production alimentaire de 60 pour cent pour les nourrir. Ces produits alimentaires supplémentaires devraient dans l’idéal être produits là où ils sont censés être consommés, c’està-dire dans les pays en développement. Pour y parvenir, ces pays doivent augmenter sensiblement leur production.
L’objectif général du projet est d’améliorer la résilience de la population rurale face à l’insécurité alimentaire en augmentant leur revenu à travers la promotion des chaînes de valeur. La GIZ contribue au développement économique dans les régions Androy, Anosy et Atsimo Atsinanana et vise surtout à intégrer des ménages vulnérables dans ces chaînes, notamment les ménages dirigés par les femmes. La GIZ sélectionne des filières à haut potentiel et souhaite les adapter aux changements climatiques.
Dans le cadre du Projet de développement agropastoral et des filières associées dans le Gouvernorat de Médenine (PRODEFIL) en Tunisie, par exemple, plus de 140 kilomètres de route ont été construits. Il aurait fallu deux jours sur place pour passer en revue ces routes sur toute leur longueur. Google Earth a permis de le faire en quelques heures seulement. D’autres installations ayant fait l’objet d’investissements dans le cadre du projet, tels que des barrages et des serres, sont également visibles par satellite.
Le Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) a pour objectif d’améliorer les activités après-récolte (conditionnement, stockage, transformation et commercialisation) dans les filières du riz, des légumes et de la mangue en Côte d'Ivoire. Cette brochure réunit les témoignages de petits producteurs ayant participé au programme et dont les cultyures étaient affectés par les effets des changements climatiques et les insectes.
Ce document présente la Contribution du Service d’Appui aux Initiatives Locales de Développement (SAILD-ONG) à la sécurité alimentaire et à la diversification nutritionnelle des familles ciblées dans 21 villages des régions de l’Extrême-Nord et de l’Est du Cameroun.
Ce guide pratique s'adresse aux députés et aux conseillers parlementaires, qui sont considérés comme des «agents de changement». Il donne une vue d’ensemble exhaustive et systématique du rôle que les parlementaires peuvent jouer dans la création d’«environnements favorables» fiables, cohérents et transparents dans les différents domaines liés à l'investissement dans les systèmes agricoles et alimentaires.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que plus de 820 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim de manière chronique. Si les températures continuent d’augmenter, les progrès accomplis jusqu’à présent pour éradiquer la faim et construire un socle durable de ressources naturelles, avec pour objectif de réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030, seront compromis.
80 % des aliments que nous mangeons sont le fruit du dur travail des agriculteurs familiaux. Agriculteurs, Pêcheurs, artisanaux, Pasteurs, Forestiers, Agriculteurs de montagne, Peuples autochtones… Ils produisent nos aliments tout en protégeant la planète. Pour continuer à nourrir le monde, ils ont besoin d’avoir accès aux Infrastructures Innovations, Marchés, Informations, Politiques et investissements adéquats.
La notion de service écosystémique est devenue incontournable dans les discours institutionnels et académiques en dépit des controverses et des critiques. Initialement portée par les acteurs de la conservation de la biodiversité, elle connaît depuis plusieurs années un déploiement dans les milieux agricoles. Si l’idée selon laquelle les fonctionnalités des écosystèmes sont déterminantes dans la production agricole n’est pas nouvelle, cette notion permet de mettre en évidence les nouveaux enjeux liés aux changements climatiques et aux besoins alimentaires croissants.
La crise économique et sanitaire due à la Covid-19 interpelle les trajectoires de reconfiguration des systèmes alimentaires en République du Congo. Elle questionne la capacité des mesures de régulation prises par les pouvoirs publics et des stratégies d’adaptation des acteurs à induire des inflexions dans la gouvernance structurelle du système alimentaire du pays. L’article analyse les stratégies d’adaptation à la crise en mobilisant des données secondaires et des expériences d’accompagnement de politiques publiques agricoles et alimentaires conduites par les auteurs.