Dans le cadre du développement durable et des innovations dans les systèmes agroalimentaires, les systèmes mixtes horticoles (vergers et maraîchage) visent à répondre aux enjeux actuels auxquels l’agriculture est confrontée, à savoir une diminution de la pollution des sols, une meilleure gestion des ressources (eau, énergies) et un enrichissement de la biodiversité, tout en continuant d’assurer des fonctions alimentaires. Ils combinent des productions à la fois diversifiées et relativement intensifiées, leur permettant de s’insérer en périphérie urbaine.
Longtemps, le travail des femmes dans les exploitations agricoles n’a bénéficié d’aucune existence légale. Sans statut officiel, la grande majorité des femmes d’agriculteurs travaillaient ainsi à titre gratuit au bénéfice du chef d’exploitation (père ou mari). Ces dernières décennies, des avancées significatives ont amené une plus grande égalité entre les sexes en agriculture : acquisition d’un statut autonome, développement d’activités de diversification, etc.
L’accès au financement des petits exploitants ou des organisations constitue de plus en plus des mesures de protection sociale tout en améliorant la cohésion sociale des populations (Hendriks, 2019). Cette idée n’est pas dissociable de l’environnement camerounais dont l’Etat a souscrit pour les Objectifs de Développement Durable. Dans ce cadre, on peut se demander : quelle est l’influence de la protection sociale, notamment dans sa dimension inclusive en du financement de l’agriculture sur la cohésion sociale à l’Ouest-Cameroun ?
Les technologies agricoles jouent un rôle central dans la production alimentaire mondiale. Une étude récemment publiée par le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC) s’est penchée sur la question. On y fait valoir que les technologies sont nécessaires à l’amélioration de l’efficacité de la production agricole et de la durabilité des denrées alimentaires.
L’agriculture doit faire face à un défi majeur : nourrir la population en constante augmentation. Ce secteur a toujours été porté par l’innovation et connaît une accélération de sa transformation avec le numérique et l’Internet des objets (IOT). Explications.
Le CCAFS Afrique de l’Ouest met en œuvre un projet de « développement de chaînes de valeur et paysage climato-intelligents pour accroitre la résilience des moyens de subsistance en Afrique de l’Ouest ».
Le projet fait partie de l’initiative spéciale du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) " Un seul monde sans faim". Les projets de ladite initiative spéciale contribuent la réduction de l’extrême pauvreté et la faim par la mise en place, dans le monde, de plusieurs projets globaux touchant différents secteurs. Les thèmes visés sont la sécurité alimentaire, la nutrition et la résilience.
Avec le GIZ Programme Mondial Sécurité Alimentaire et Renforcement de la Résilience, l'Allemagne apporte une contribution significative aux objectifs de développement durable (en particulier la SDG 2 - "faim zéro"). Le programme vise à améliorer durablement la nutrition et la résilience des personnes - en particulier des femmes et des enfants. Pour y parvenir, le Programme Mondial combine des mesures de différents secteurs, par exemple l'agriculture, la santé, la sécurité sociale et le WASH (Water, Sanitation, Hygiene).
Selon les évaluations de la FAO, à l’échelle de la planète, 45 pays, dont 34 en Afrique et 9 en Asie, ont besoin d’une aide alimentaire extérieure. Les conflits et les chocs météorologiques demeurent des facteurs critiques qui contribuent aux taux actuellement élevés d’insécurité alimentaire grave. Les effets de la pandémie de covid-19 ont exacerbé les vulnérabilités et accru les besoins humanitaires.