De nombreux agriculteurs africains pratiquent des formes d'agriculture potentiellement qualifiables de "?biologiques?". Pourtant, la capacité de l'agriculture biologique à répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire en Afrique est encore mal connue, car il existe peu de références expérimentales disponibles dans cette région. L'élicitation probabiliste est une méthode permettant de rendre compte de manière précise des connaissances d'experts sur une ou plusieurs quantités d'intérêt, et de décrire les niveaux d'incertitude associés.
L'article propose d'utiliser le concept de sécurisation alimentaire pour étudier les actions et processus qui améliorent une situation alimentaire, plutôt que celui de sécurité alimentaire qui se réfère avant tout à la satisfaction de besoins alimentaires. Dans une première partie, ces deux concepts sont précisés et discutés. La sécurité alimentaire est caractérisée selon plusieurs dimensions : disponibilités, conditions d'accès, qualités des aliments, stabilité, mais aussi objectifs sociaux et politiques.
L’eau d’irrigation est une ressource cruciale pour le développement économique et social en Tunisie. Dans un contexte de décentralisation et de délégation du rôle de l’État, une part importante de la gestion de cette eau d’irrigation a été confiée aux groupements de développement agricole (GDA). Ces groupements souffrent cependant d’un manque de reconnaissance de la part des usagers, qui se manifeste essentiellement par un faible consentement de leur part à payer les redevances.
La consommation de produits certifiés n’est plus l’apanage des pays développés. Au Kenya, les premiers marchés biologiques sont apparus à Nairobi en 2006. Ils sont approvisionnés par des maraîchers, confrontés à une diversité de défis : construire une certification biologique crédible, garantir la fraîcheur des produits et composer avec l’hétérogénéité des attentes des consommateurs. À partir de données d’enquête et du cadre analytique des coûts de transaction, nous analysons l’organisation des marchés de 2006 à 2013.
Dans le besoin urgent de lutter contre le changement climatique, une priorité essentielle est de renforcer la capacité de ces groupes et communautés les plus vulnérables, et déjà fortement affectés, à améliorer leur capacité à adapter leurs systèmes de subsistance.
This paper discusses external influences on innovation platforms (IPs) and the options for effective responses. The platforms examined in this paper were conceived as vehicles for facilitating institutional change in support of innovation that benefits smallholders, in selected agro-enterprise domains in Benin, Ghana and Mali. They were designed and implemented in a manner that enabled experimentation with processes of change in the selected domains.
Relying entirely on survey information and personal exchanges with over 70 scientists from within the CGIAR network, this working paper attempts to achieve a better understanding of the scope of social learning related efforts undertaken in CGIAR and main issues of relevance to more current efforts, such as that planned by the CGIAR program on Climate Change Agriculture and Food Security (CCAFS). A wide range of methods was identified, where groups of people learn in order to jointly arrive at solutions to pressing food security problems.
This study assessed intermediate results of an investment intended to support climate change adaptation and resilience-building among farmers’ cooperatives in Rwanda. The assessment was based on a purposive sampling survey of farmers’ perspectives conducted in sites in 10 programme intervention districts of the country’s 30 districts.
This working paper summarizes the findings of a portfolio review conducted to explore the gender and youth responsiveness of climate-smart agriculture technologies tested across climate-smart villages. The innovative and integrative aspect of the Climate-Smart Village (CSV) approach can provide useful insights into how to decrease the gender gap in the context of climate change.
Participatory action research (PAR) has been around for years, and can add significant value to agriculture research for development projects. The use of PAR in climate-smart villages (CSVs) is no different. This review aimed to assess the impact that PAR approaches had on the adoption of CSA practices and technologies, with an emphasis on gender and social inclusion. Through a portfolio review, interviews with regional CSV teams, and surveys sent to local partners, this report demonstrates the benefit of PAR use in the implementation of the CSV approach.