Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation.
L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
L’agriculture est aujourd’hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu’une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, habitabilité des milieux urbains, développement de productions énergétiques… Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d’obstination pour exister face aux modèles de développement dominants.
Les organisations de producteurs agricoles sont souvent considérées comme un moyen de permettre un meilleur accès des producteurs aux marchés agricoles. Notre étude montre que cette affirmation n’est valable que dans le cas de filières présentant des caractéristiques techniques relativement complexes, nécessitant une coordination entre producteurs et opérateurs aval pour la commercialisation. Dans le cas de filières à caractéristiques techniques plus simples, la coordination par le marché permet un accès facile des petits producteurs.
In this paper its argued that when flexibly applied and adapted to capture dynamics typical in systems innovation projects, the Log Frame Approach (LFA) ( and logical frameworks have considerable utility to support evaluation for both learning and accountability, and for identifying and addressing institutional logics, which leads to system innovation.
Primary Innovation is a five year collaborative initiative demonstrating and evaluating co-innovation, a systemic approach to innovation addressing complex problems, in five ‘innovation projects’ (active case studies) in different agricultural industries. In defining the elements of co-innovation, Primary Innovation has emphasised nine principles which guide activity in the innovation projects.
This paper describes a process for stimulating this engagement to develop a shared understanding of systemic problems, challenge prevalent institutional logics, and identify individual and collective actions that change agents might undertake to stimulate system innovation. To achieve this the process included (i) multiple actors from the agricultural innovation systems, (ii) steps to prompt reflexivity to challenge underlying institutional logics, (iii) an iterative process of practical experimentation to challenge current practices, and (iv) actions to encourage generative collaboration.
As part of the EU funded AgriSpin project (www.agrispin.eu), which aimed at “creating space for innovations” in agriculture across Europe, this contribution addresses the above mentioned knowledge gaps by a. elaborating a generic typology appropriate to capture the variety of ISS, b. structuring selected innovations along the degree of technological change and coordination levels, and c.
This study identifies systemic problems in the New Zealand Agricultural Innovation System (AIS) that affect the ability of participants in the agricultural sectors to co-develop technologies. We integrate structural and functional streams of innovation system enquiry, gathering data through 30 semi-structured interviews with individuals in Government, industry and research. Interviews explored perceptions of the influence of actors, interactions, institutions, infrastructure, and market structure on the effectiveness of AIS functions.