La co-conception de systèmes agricoles innovants est une piste prometteuse pour répondre au défi de l’innovation, notamment pour les exploitations agricoles familiales africaines confrontées à de multiples changements. Mais il faut penser à la place et aux rôles tenus par de multiples acteurs (agriculteurs, conseillers, chercheurs) pour produire les changements souhaités par toutes les parties, et donc réfléchir à la question du partenariat dans le processus.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.
Les politiques publiques en faveur du développement rural se matérialisent au travers d’instruments incitatifs, de règlements particuliers, ou encore par l’accompagnement des initiatives particulières. Ceux-ci répondent en général à la mise en place d’une stratégie nationale d’appui à une filière agricole. Dans le cas du quinoa cultivé au Chili, chaque région de production observe un développement propre.
L’agronomie s’interroge sur la façon de co-développer de nouvelles propositions techniques et organisationnelles pour améliorer la production et le niveau de vie des populations. La Recherche-Action en Partenariat (RAP) est une démarche de recherche qui associe les acteurs locaux à la construction d’innovations. Le caractère imprévisible des stratégies des acteurs et la nécessité d’atteindre les objectifs de la RAP incitent les chercheurs à mettre en place des dispositifs adaptés à la situation locale.
En étudiant les apprentissages produits par la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) puis des contrats d’agriculture durable (CAD) à l’île de la Réunion, nous montrons de quelle manière ces outils ont impulsé les prémices d’une agriculture durable dont nous pensons que les apprentissages sont une composante essentielle. Notre travail s’appuie sur des entretiens avec les acteurs du développement rural, techniciens des organisations de développement notamment.
This paper discusses innovation in low and middle-income countries, focusing on the role it has played in local and national responses to the COVID-19 pandemic, and the lessons from this effort for how innovation might be harnessed to address wider development and humanitarian challenges by mobilising resources, improving processes, catalysing collaboration and encouraging creative and contextually grounded approaches. The paper also examines how international development and humanitarian organisations can improve their support for local and national innovation efforts.
One-fifth of the innovative solutions to fight the Covid-19 pandemic have emerged from low and middle-income countries, and these responses offer promising insights for how we think about, manage, and enable innovation. As the international community now faces the historic challenge of vaccinating the world, more attention and resources must be directed to the innovators who are developing technically novel, contextually relevant, and socially inclusive alternatives to mainstream innovation management practices.
Addressing 21st century development challenges requires investments in innovation, including the use of new approaches and technologies. Currently, many development organisations prioritise investments in isolated innovation pilots that leverage a specific approach or technology rather than pursuing a strategic approach to expand the organisation's toolbox with innovations that have proven their comparative advantage over what is currently used.
How do innovations move from the edges to the core of what an organization does? For maximum impact, innovations must cease to be innovative and become institutionalized and normalized.
Innovation portfolio management enables not only commercial actors but also public sector organisations to systematically manage and prioritise innovation activities according to concurrent and diverse purposes and priorities. It is a core component of a comprehensive approach to innovation management and a condition to assess the social return of investment across an entire portfolio. The OECD Observatory of Public Sector Innovation (OPSI) has worked in this space for a number of years.