Dans le contexte de la RAD, le renforcement des capacités est vu comme un processus de développement continu, et non comme une activité de formation ponctuelle. Ce processus améliore les interactions, instaure la confiance et crée des synergies entre des instituts de recherche et des acteurs des secteurs public et privé, des petits agriculteurs et des organismes de développement.
L’organisation de consultations sectorielles et multiacteurs a fait partie intégrante de la première phase du programme PAEPARD II, qui a couvert la période 2009-2013. Ces consultations se sont inscrites dans l’objectif général du programme, soit la réorientation de la collaboration scientifique et technique entre l’Afrique et l’Europe dans le domaine de la Recherche agricole pour le développement (RAD) afin de favoriser la mise en place de partenariats multi-acteurs orientés vers la demande et mutuellement bénéfiques.
Le présent rapport concerne l’évaluation finale du projet «Intégration de la résilience climatique dans la production agricole et pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche des champs-écoles des producteurs» (GCP/NER/043/LDF) financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et exécuté conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Gouvernement du Niger de 2015 à 2021.
L’approche Champs-Écoles Producteurs (CEP) est introduite au Ghana en 1996, au Niger en 1999 et au Sénégal en 2000 via le projet « Gestion intégrée de la Production et des Déprédateurs (GIPD) » soutenu par la FAO.
RECUEIL DE SUJETS SPECIAUX POUR LES CEAP ANIMES PAR LES FACILITATEURS LOCAUX ET TECHNICIENS
SOUTIEN À L’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES AU MALI On s’attend à ce que les changements climatiques provoquent de plus en plus d’événements extrêmes (sécheresses et inondations) au Mali, rendant la production de cultures et l’élevage plus difficiles pour les agriculteurs et réduisant ainsi la sécurité alimentaire et les revenus des plus pauvres du pays.
Au Burkina Faso, le faible niveau de développement social et économique et sa population à grande majorité rurale rendent le pays très dépendant des ressources naturelles. Pour se nourrir, se loger et s’épanouir, les ressources naturelles sont directement prélevées et les terres sont de plus en plus mises en culture sous la pression démographique au détriment des espaces naturels. En effet, les ressources naturelles constituent le support de la plupart des activités de production.
Ce guide a pour but de vous initier à l’utilisation et à la rédaction de fiches techniques sur les bonnes pratiques pastorales et agropastorales. L’objectif étant de vous fournir un outil de gestion des connaissances pleinement opérationnel dans lequel les informations sur les bonnes pratiques sont continuellement documentées et diffusées en interne et en externe aux partenaires.