L’agriculture familiale est le modèle d’exploitation le plus répandu en Europe. À ce titre, elle assure depuis des siècles la prospérité du secteur. L’ambitieux cadre stratégique mis en place par l’Union européenne a été conçu pour tenir compte des différents modèles d’agriculture qui coexistent sur son territoire, en ce compris les divers types d’agriculture familiale.
L’économie tunisienne a subi de plein fouet les effets de la crise sanitaire Covid-19 et des mesures indispensables pour la juguler prises par les pouvoirs publics comme la fermeture des frontières et le confinement de la population. L’agriculture a dû faire face aux mêmes difficultés ; toutefois, la courte durée du confinement total et la décision des autorités d’exclure les activités agricoles de certaines restrictions ont réduit les effets de la crise sanitaire sur la disponibilité des produits alimentaires.
Ce document présente la Contribution du Service d’Appui aux Initiatives Locales de Développement (SAILD-ONG) à la sécurité alimentaire et à la diversification nutritionnelle des familles ciblées dans 21 villages des régions de l’Extrême-Nord et de l’Est du Cameroun.
La capacité de la région Proche-Orient et Afrique du Nord à réaliser des avancées majeures dans la concrétisation du deuxième Objectif de développement durable (ODD 2) dépendra, dans une large mesure, de la gestion durable des ressources en eau pour l’agriculture et de l’adaptation au changement climatique. La transformation agricole dans cette partie du monde a suivi une trajectoire particulière ayant conduit à un déséquilibre entre le développement agricole rural et urbain, qui se manifeste de manière très visible dans les systèmes de production alimentaire.
L’étude propose une série de mesures qui s’avèrent nécessaires et urgentes pour sauver, consolider et revoir le secteur agricole dans cette situation entourant le coronavirus en Tunisie, et ce, afin de pouvoir penser l’après-Covid-19.
En 2006, un rapport de la FAO pointait du doigt l’élevage comme l’un des principaux responsables du réchauffement climatique. Si la viande semble donc bien sur le gril, faut-il pour autant tous devenir végétariens ? Dans les pays du Sud, l’élevage a une grande importance socio-économique. L’élevage est la ressource principale pour plus d’un milliard de paysans pauvres. C’est essentiellement le Nord, avec en moyenne 80kg de viande consommée par habitant et par an, qui contribue aux 18 % d’émissions de gaz à effet de serre dues à l’élevage.
La production et le commerce du lait sont révélateurs des enjeux de la lutte contre la pauvreté. La volatilité des prix du lait sur les marchés internationaux constituerait l’une des principales entraves au développement de filières laitières dans les pays du Sud. Cette année, la production de lait des pays pauvres représentera pourtant 48% de la production laitière mondiale; mais les produits laitiers importés du Nord mettent en difficulté les producteurs locaux.
Ce document d’orientation reprend les enseignements tirés d’un examen approfondi des publications relatives aux systèmes d’innovation des petits exploitants agricoles et d’une consultation d’experts sur le même thème, organisée pendant deux jours à Genève par le Bureau Quaker auprès des Nations Unies (QUNO) en mai 2015.
On observe depuis les années 2000 la volonté des acteurs de la sécurité alimentaire de rapprocher résilience et sécurité alimentaire. Ce rapprochement n’apparaît cependant pas si évident au vu de la diversité d’éléments de langages utilisés pour les associer. Cet article vise donc à faire un état des lieux de l’association de ces notions, voire de leur intégration mutuelle. L’application de la résilience à la sécurité alimentaire met-elle en avant les mêmes dimensions que lorsqu’elle est appliquée aux systèmes socioécologiques ? Y aurait-il ainsi plusieurs concepts de résilience ?
Les systèmes semenciers paysans nourrissent le monde et font preuve de résilience face aux catastrophes naturelles. Cependant, ils sont menacés par l’emprise croissante des entreprises sur la nature et par l’accélération de la destruction de la biodiversité agricole. De plus en plus, les sociétés des semences et de l’agrochimie cherchent à privatiser, monopoliser et contrôler les semences en déposant des brevets et en encourageant la marchandisation de la source même de la vie.