This paper uniquely focuses on rapidly-developing domestic value chains in Africa’s emerging bioeconomy. It uses a comparative case study approach of a public and private cassava outgrower scheme in Ghana to investigate which contract farming arrangements are sustainable for both farmers and agribusiness firms. A complementary combination of qualitative and quantitative methods is employed to assess the sustainability of these institutional arrangements.
IFAD’s technical assistance programme INSURED (Insurance for rural resilience and economic development) has been building knowledge about how to strengthen women producers’ access to climate risk insurance. Working with partners, INSURED supported research, and fieldwork in Ethiopia including group discussions with smallholders about insurance options. A checklist was drawn up for insurance designers and implementers to help them reach out to women every step of the way.
Cet article analyse un processus d’innovation dans la filière arachide au Sénégal entre 1999 et 2016. L’accent porte sur la mise en évidence des facteurs décisifs dans l’émergence d’un nouveau réseau de coopératives semencières au Sénégal sous l’impulsion de l’organisation de producteurs Asprodeb. L’analyse est basée sur la théorie du changement qui accorde une place importante aux relations entre les innovations techniques et leur contexte politique et social.
La consommation de produits certifiés n’est plus l’apanage des pays développés. Au Kenya, les premiers marchés biologiques sont apparus à Nairobi en 2006. Ils sont approvisionnés par des maraîchers, confrontés à une diversité de défis : construire une certification biologique crédible, garantir la fraîcheur des produits et composer avec l’hétérogénéité des attentes des consommateurs. À partir de données d’enquête et du cadre analytique des coûts de transaction, nous analysons l’organisation des marchés de 2006 à 2013.
Les systèmes semenciers paysans nourrissent le monde et font preuve de résilience face aux catastrophes naturelles. Cependant, ils sont menacés par l’emprise croissante des entreprises sur la nature et par l’accélération de la destruction de la biodiversité agricole. De plus en plus, les sociétés des semences et de l’agrochimie cherchent à privatiser, monopoliser et contrôler les semences en déposant des brevets et en encourageant la marchandisation de la source même de la vie.
On observe depuis les années 2000 la volonté des acteurs de la sécurité alimentaire de rapprocher résilience et sécurité alimentaire. Ce rapprochement n’apparaît cependant pas si évident au vu de la diversité d’éléments de langages utilisés pour les associer. Cet article vise donc à faire un état des lieux de l’association de ces notions, voire de leur intégration mutuelle. L’application de la résilience à la sécurité alimentaire met-elle en avant les mêmes dimensions que lorsqu’elle est appliquée aux systèmes socioécologiques ? Y aurait-il ainsi plusieurs concepts de résilience ?
Le sud du Brésil qui possède un bon potentiel naturel en raison de son climat chaud et humide et de son relief favorable est voué principalement à l’élevage et aux cultures de soja, de riz et de maïs. Cette région, comme d’autres au Brésil, participe à la production de denrées agricoles pour le marché national et international. Elle est ainsi soumise à l’intensification des pratiques dont les impacts sur l’environnement sont notoires. L’étude concerne plus particulièrement le bassin versant de l’Ibicuí (46 800 km²), situé dans le sud-ouest de l’État de Rio Grande do Sul.
Ce document d’orientation reprend les enseignements tirés d’un examen approfondi des publications relatives aux systèmes d’innovation des petits exploitants agricoles et d’une consultation d’experts sur le même thème, organisée pendant deux jours à Genève par le Bureau Quaker auprès des Nations Unies (QUNO) en mai 2015.
La production et le commerce du lait sont révélateurs des enjeux de la lutte contre la pauvreté. La volatilité des prix du lait sur les marchés internationaux constituerait l’une des principales entraves au développement de filières laitières dans les pays du Sud. Cette année, la production de lait des pays pauvres représentera pourtant 48% de la production laitière mondiale; mais les produits laitiers importés du Nord mettent en difficulté les producteurs locaux.
En 2006, un rapport de la FAO pointait du doigt l’élevage comme l’un des principaux responsables du réchauffement climatique. Si la viande semble donc bien sur le gril, faut-il pour autant tous devenir végétariens ? Dans les pays du Sud, l’élevage a une grande importance socio-économique. L’élevage est la ressource principale pour plus d’un milliard de paysans pauvres. C’est essentiellement le Nord, avec en moyenne 80kg de viande consommée par habitant et par an, qui contribue aux 18 % d’émissions de gaz à effet de serre dues à l’élevage.