Les conventions locales peuvent être définies comme des accords légitimes négociés entre plusieurs parties prenantes (stakeholders) dans une perspective de régulation des ressources naturelles – en termes de contrôle, d’accès, d’appropriation, d’usage et d’exploitation – et de l’environnement. Au Sahel, bien qu’elles soient en vogue et jouissent davantage d’attention chez les décideurs, elles constituent des instruments encore peu exploités dans le contexte actuel de la décentralisation (Diallo, 2003).
Les notions de services environnementaux et de services écosystémiques (SE) ont connu un rapide engouement au cours de la dernière décennie et sont à l’origine de nouveaux instruments pour faire face à divers problèmes environnementaux, notamment la déforestation : les dispositifs de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Néanmoins, l’intégration du concept dans les politiques publiques reste un processus rare.
L’agriculture de conservation (AC) obéit à trois principes : travail du sol minimal, couverture du sol permanente et multiculture. Partant de ses avantages avérés pour l’écologie du sol, la séquestration de carbone et son adoption massive dans quelques régions du monde, elle est présentée par ses promoteurs comme un système durable convenant à tous contextes. Dès lors elle a été mondialement diffusée au nom du développement durable.
Cet article aborde la mise en place d’un projet d’agroforesterie villageoise, pour la gestion intégrée des ressources naturelles, dans le hameau de Duale Mitterrand (52 ménages) situé sur le plateau des Batéké (République démocratique du Congo). Il repose sur un travail de terrain effectué entre février et mai 2012 dans le cadre du mémoire de fin d’études du master en sciences et gestion de l’environnement de l’Université Libre de Bruxelles (ULB).
En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
This paper surveys members of a beef cattle value chain in Vietnam's Central Highlands to examine the translation of value chain actor's resources into positional advantage and financial performance in an emerging country. Using structural equation modeling techniques, the paper estimates a path model to explore how resources are linked to positional advantage and ultimately financial performance. This study attempts to contribute to the literature in two ways.
This study is designed to assess the factors that affect smallholder rice farmer’s participation in market. In addition it also examines the effect of commercialization on the welfare of smallholder farmers. The method of Heckman two-stage model is used to obtain the desired objectives. Random sampling technique is used to collect data from 249 smallholder farmers.
The cassava system in Nigeria is developing, with increasing attention to its potential positive outcomes. However, credit access is a major problem in expanding productive activities of the different actors across the value chains of cassava products. This study investigates the extent of access to credit by cassava actors with respect to the different financial institutions in the country using data obtained from a sample of 168 actors, including producers, processors, marketers, fabricators and end users
African agriculture is currently at a crossroads, at which persistent food shortages are compounded by threats from climate change. But, as this book argues, Africa can feed itself in a generation and help contribute to global food security. To achieve this Africa has to define agriculture as a force in economic growth by: advancing scientific and technological research; investing in infrastructure; fostering higher technical training; and creating regional markets.
L’évaluation participative repose sur le principe d’une participation active des principales parties prenantes (dont les groupes les moins organisés) à l’exercice d’évaluation. Cette démarche présente un certain nombre d’atouts qui peuvent se transformer en limites quasi rédhibitoires si certains préalables ne sont pas remplis. La finalité de cet article est de discuter des avantages et des inconvénients de la participation, ainsi que des conditions à réunir pour que l’évaluation participative puisse atteindre ses objectifs.