L’Afrique Subsaharienne n'a pas assez bénéficié des grandes révolutions connues du monde agricole qui ont permis d’accroitre les productivités. Malgré l’existence des nouvelles technologies, les niveaux des productivités agricoles demeurent faibles et inférieurs à ceux d’autres régions en développement. Un certain nombre de facteurs, dont les contraintes à l’adoption des nouvelles technologies, pourraient expliquer ces faibles productivités.
L’agriculture oasienne reflète l’ingéniosité d’une société ayant pu vaincre un milieu hostile et défavorable au peuplement. En Algérie, cette agriculture traditionnelle a été bouleversée par l’introduction des emplois non-agricoles, qui ont perturbé la stratification sociale établie.
Cet article analyse un processus d’innovation dans la filière arachide au Sénégal entre 1999 et 2016. L’accent porte sur la mise en évidence des facteurs décisifs dans l’émergence d’un nouveau réseau de coopératives semencières au Sénégal sous l’impulsion de l’organisation de producteurs Asprodeb. L’analyse est basée sur la théorie du changement qui accorde une place importante aux relations entre les innovations techniques et leur contexte politique et social.
Cet article présente et décrit le contenu d’une base de données construite à partir d’une enquête menée dans le gouvernorat de Sidi-Bouzid, situé dans le centre de la Tunisie. Sur ce territoire en transition, le secteur agricole, qui tient une place prédominante dans l’activité économique, est caractérisé par la diversité de ses exploitations, aussi bien sur le plan organisationnel (main-d’œuvre familiale ou salariée à dominante féminine) que technique (présence d’infrastructure d’irrigation, de culture sous-abri).
L’article analyse en quoi et comment la recherche peut être un vecteur de renforcement des dynamiques collectives des territoires par la méthode participative ImpresS (Impact des recherches au Sud). Celle-ci qualifie la façon dont la recherche accompagne les processus d’innovation et y contribue, et la façon dont elle renforce les actions collectives par la création de nouveaux espaces de dialogue et d’échanges entre les chercheurs et les parties prenantes d’un projet d’indication géographique (IG).
Méthodologie: suivant une démarche préventive, notre travail s’intéresse aux conséquences nutritionnelles liées à la santé et représentant un facteur de changement climatique influant sur l’efficience des politiques préventives mises en œuvre.
Increasingly, multi-stakeholder processes have been recognized as being necessary to the development of public policies seeking to promote systemic innovation in response to complex and multidimensional challenges, such as household food security, rural development, and environmental change. Saint Lucia, a small island developing state located in the Caribbean, has been grappling with a wide range of agriculture, food and nutrition security challenges with varying degrees of policy success.
Managers and policy makers have struggled to develop effective monitoring systems to track the evolution of research organizations. This paper presents the first components of a novel monitoring system for monitoring such organizations. These components can be used to generate detailed static pictures of the actual activities and partnerships of a large research program or organization, in other words, what the organization is actually doing, with whom, where, how and for what purpose.
This paper characterises some of the main issues confronting water-catchment managing in a climate-changing world and addresses wide-spread concerns about the lack of connectivity between science, policy making and implementation. The paper’s arguments are ‘framed’ within a paradigm of systemic and adaptive governing, regulating, planning and managing understood as a nested systemic hierarchy. It is argued that climate change adaptation is best understood as a coevolutionary dynamic, principally, but not exclusively between human beings and the biophysical world.
There is an ongoing debate on what constitutes sustainable intensification of agriculture (SIA). In this paper, we propose that a paradigm for sustainable intensification can be defined and translated into an operational framework for agricultural development. We argue that this paradigm must now be defined—at all scales—in the context of rapidly rising global environmental changes in the Anthropocene, while focusing on eradicating poverty and hunger and contributing to human wellbeing.