La plupart des agences qui soutiennent la recherche agricole en Afrique subsaharienne fournissent des financements à des projets distincts durant des périodes spécifiques, en général pour une durée maximale de trois ans. Les sujets de recherche identifiés pour les appels à propositions ne correspondent pas toujours aux besoins des utilisateurs. Ils peuvent, en particulier, ne pas refléter les priorités des organisations – comme les organisations paysannes ou les entreprises agricoles privées, pourtant intéressées par les résultats de la recherche.
Dans le contexte de la RAD, le renforcement des capacités est vu comme un processus de développement continu, et non comme une activité de formation ponctuelle. Ce processus améliore les interactions, instaure la confiance et crée des synergies entre des instituts de recherche et des acteurs des secteurs public et privé, des petits agriculteurs et des organismes de développement.
L’organisation de consultations sectorielles et multiacteurs a fait partie intégrante de la première phase du programme PAEPARD II, qui a couvert la période 2009-2013. Ces consultations se sont inscrites dans l’objectif général du programme, soit la réorientation de la collaboration scientifique et technique entre l’Afrique et l’Europe dans le domaine de la Recherche agricole pour le développement (RAD) afin de favoriser la mise en place de partenariats multi-acteurs orientés vers la demande et mutuellement bénéfiques.
En 2011, la Plateforme pour un partenariat Afrique-Europe dans le domaine de la recherche agricole pour le développement (Platform for African European Partnership on Agricultural Research for Development, PAEPARD) a lancé le processus guidé par les utilisateurs (PGU) afin de mieux intégrer leurs besoins dans un partenariat multiacteurs pour la recherche et l’innovation (R&I).
Ce document analyse de façon critique deux interventions majeures identifiées pour mettre en œuvre la stratégie de renforcement des capacités de PAEPARD. La première intervention est la formation d’un vivier de facilitateurs de l’innovation agricole (FIA) pour assurer une médiation entre les acteurs concernés et, ainsi, consolider des consortiums efficaces. PAEPARD prévoyait que les FIA encouragent l’engagement virtuel (par l’intermédiaire de Skype, d’e-mails ou des réseaux sociaux) et en personne des partenaires dans des processus de renforcement des capacités.
Malgré les efforts déployés ces dernières années pour améliorer la situation de l’agriculture en Afrique subsaharienne, peu de changements ont été observés. Cet insuccès est dû, en partie, au fait que ces efforts ont été consentis par diverses entités de petite taille, aux capacités de financement à court terme et sans l’expertise nécessaire pour diffuser les résultats de leurs travaux de recherche. De plus, ces initiatives ont aussi pâti de la déconnexion entre la recherche et les utilisateurs finaux.
Dans les régions laitières et bocagères, les exploitations agricoles sont souvent considérées comme les unités élémentaires de structuration de l’espace et du paysage rural. L’étude des logiques d’organisation des pratiques des agriculteurs apparaît ainsi comme une grille d’analyse pertinente des dynamiques de transformation de ces espaces et de ces paysages. Dans les exploitations laitières de l’Ouest Atlantique, les facteurs liés à la morphologie parcellaire (pulvérisation spatiale des parcelles, surface de l’exploitation) jouent un rôle prépondérant.
El presente trabajo trata de contrastar de forma empírica cómo los agronegocios y empresas agropecuarias españolas, más concretamente las radicadas en la Región de Murcia, pueden mejorar su gestión sobre la base de su eficiencia y su relación con la innovación. En el primero apartado se realiza una prospección teórica del marco industrial que caracteriza los agronegocios y empresas agropecuarias de la Región de Murcia.
El papel de la migración en la reestructuración de los sistemas de innovación y tecnologías avanzadas en países destino u origen ha dado lugar a diferentes debates, porque siempre hay dos lados de la moneda; en este caso, norte y sur.
Para el análisis de la situación del sector hortícola en Aranjuez, se procedió en varios pasos, los cuales constituyeron la primera fase de la investigación y contemplaron lo siguiente: 1. La identificación de los problemas y de las demandas de los actores de la cadena, realizando cortes transversales en el mercado a distintos niveles para conocer los puntos de vista de los operadores de la cadena.