La consommation de produits certifiés n’est plus l’apanage des pays développés. Au Kenya, les premiers marchés biologiques sont apparus à Nairobi en 2006. Ils sont approvisionnés par des maraîchers, confrontés à une diversité de défis : construire une certification biologique crédible, garantir la fraîcheur des produits et composer avec l’hétérogénéité des attentes des consommateurs. À partir de données d’enquête et du cadre analytique des coûts de transaction, nous analysons l’organisation des marchés de 2006 à 2013.
La capacité de la région Proche-Orient et Afrique du Nord à réaliser des avancées majeures dans la concrétisation du deuxième Objectif de développement durable (ODD 2) dépendra, dans une large mesure, de la gestion durable des ressources en eau pour l’agriculture et de l’adaptation au changement climatique. La transformation agricole dans cette partie du monde a suivi une trajectoire particulière ayant conduit à un déséquilibre entre le développement agricole rural et urbain, qui se manifeste de manière très visible dans les systèmes de production alimentaire.
Les Champs-Ecoles des Producteurs (CEP) sont une approche d’apprentissage participatif utilisée dans de nombreux différents contextes à travers le monde. Un CEP rassemble un groupe d'agriculteurs, d'éleveurs ou de pêcheurs, dans le but d’apprendre à s'orienter vers des pratiques de production plus durables. C’est un espace d’apprentissage collectif et concret, qui permet aux populations locales d'améliorer leurs compétences en matière d'analyse critique et de prise de décisions.
Pour parvenir à la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté, les emplois décents sont essentiels. Souvent, dans les communautés rurales pauvres du monde entier, les hommes et les femmes sont entièrement tributaires de leur travail, qui est leur seule source de revenu, mais les emplois sont très précaires, peu rémunérés et les conditions de travail, parfois dangereuses. Plus de 85 pour cent des jeunes, soit environ 24 pour cent des travailleurs pauvres, vivent dans des pays en développement.
Ce guide technique sur le «consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause» (CPLCC) établit des mesures concrètes permettant aux organisations gouvernementales de respecter et de protéger le CPLCC et aux organisations de la société civile, aux utilisateurs des terres et aux investisseurs privés dans le monde de s’acquitter de leurs responsabilités envers le CPLCC, conformément à ces Directives.
Ce manuel est destiné aux formateurs des organisations paysannes (OP) et à leurs membres en Afrique sub-saharienne. Le but étant de fournir une formation sur les techniques et opérations après-récolte afin d’améliorer la qualité des grains et ainsi de permettre l’augmentation des revenus et l’amélioration de la sécurité alimentaire des agriculteurs participants au programme. Dans le passé, les formations sur les opérations après-récolte n’ont pas été normalisées entre les différents pays membres du programme P4P.
Vu la complexité et les nombreuses facettes du projet PAEPARD, toute la difficulté est de s’assurer de communiquer les informations appropriées aux utilisateurs, rapidement et sous une forme facile à comprendre.
La plupart des agences qui soutiennent la recherche agricole en Afrique subsaharienne fournissent des financements à des projets distincts durant des périodes spécifiques, en général pour une durée maximale de trois ans. Les sujets de recherche identifiés pour les appels à propositions ne correspondent pas toujours aux besoins des utilisateurs. Ils peuvent, en particulier, ne pas refléter les priorités des organisations – comme les organisations paysannes ou les entreprises agricoles privées, pourtant intéressées par les résultats de la recherche.
Dans le contexte de la RAD, le renforcement des capacités est vu comme un processus de développement continu, et non comme une activité de formation ponctuelle. Ce processus améliore les interactions, instaure la confiance et crée des synergies entre des instituts de recherche et des acteurs des secteurs public et privé, des petits agriculteurs et des organismes de développement.
L’organisation de consultations sectorielles et multiacteurs a fait partie intégrante de la première phase du programme PAEPARD II, qui a couvert la période 2009-2013. Ces consultations se sont inscrites dans l’objectif général du programme, soit la réorientation de la collaboration scientifique et technique entre l’Afrique et l’Europe dans le domaine de la Recherche agricole pour le développement (RAD) afin de favoriser la mise en place de partenariats multi-acteurs orientés vers la demande et mutuellement bénéfiques.