La production et la commercialisation de lait en Afrique de l’Ouest fait partie intégrante de l’économie et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux. La filière présente des potentiels de croissance certains avec un cheptel important, un secteur de la transformation dynamique et des débouchés en forte augmentation du fait de la croissance démographique et de l’urbanisation. Cette filière lait local est cependant aux prises à de nombreuses difficultés internes qui limitent fortement son développement. La situation risque de se détériorer davantage en raison du contexte politique régional et international. Des organisations de producteurs ainsi que des organisations non gouvernementales s’organisent et interpellent les institutions publiques pour un soutien plus ambitieux de la filière au travers notamment des politiques commerciales. Afin d’être entendues et de se doter des moyens d’influencer les politiques, il est important pour ces organisations de comprendre la filière, de disposer de données chiffrées et d’évaluer les impacts des éléments extérieurs, comme par exemple les importations de produits laitiers. C’est dans ce cadre qu’a été réalisée la présente étude. L’étude montre que les importations de lait et de produits laitiers exercent une concurrence sur le lait et les produits laitiers locaux au niveau à la fois de la transformation et de la consommation. Un soutien à la filière lait local implique de combiner des actions de politiques agricoles et industrielles au niveau de la production et de la transformation, de peser sur la compétitivité-prix relative entre produits importés et produits locaux, en particulier au moyen de politiques commerciales, et de mener une politique offensive de promotion des produits à base de lait local auprès des consommateurs.
La capacité de la région Proche-Orient et Afrique du Nord à réaliser des avancées majeures dans la concrétisation du deuxième Objectif de développement durable (ODD 2) dépendra, dans une large mesure, de la gestion durable des ressources en eau pour...
Les Nations unies ont désigné 2014 comme l’Année internationale de l’agriculture familiale. À l’échelle de la planète, la population agricole est estimée à 2,6 milliards de personnes, soit 40 % de la population totale. Avec 1,3 milliard d’actifs, l’agriculture demeure...
L' étude de la Banque Mondiale a identifié des mesures d’atténuation pouvant apporter des solutions à court et à long termes aux problèmes du secteur agricole du Niger. Il s’agit, notamment de :
l’utilisation de variétés à haut rendement...
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Le Niger compte parmi les pays les plus vulnérables au monde en raison du contexte lié à son climat, ses institutions, ses sources de revenus, son économie et son environnement. La pauvreté y est omniprésente et le pays se classe...