Partout dans le monde, de plus en plus de jeunes se détournent de l’agriculture. Avec ses travaux manuels pénibles et ses faibles salaires, l’agriculture traditionnelle n’attire pas les nouvelles générations qui préfèrent généralement tenter leur chance à la ville pour trouver un emploi. L’agriculture est pourtant le secteur qui offre le plus de potentiel pour réduire la pauvreté, par exemple en Afrique subsaharienne où plus de soixante pour cent de la population, estimée à 1,2 milliard d’habitants, est âgée de moins de 25 ans.
L’herbe pâturée est l’aliment qui coûte le moins cher dans une ration et la bonne gestion de l’herbe passe entre autre par une connaissance des quantités disponibles. Afin de simplifier et d’automatiser ces mesures d’herbe, et ainsi contribuer au maintien voire au développement du pâturage, le projet HERDECT s’est attaché à construire des méthodes d’estimation de la biomasse des prairies à partir d’outils de télédétection (d’acquisition à distance) et à en estimer la faisabilité opérationnelle.
La diminution du nombre de prairies, que l’on observe à l’échelle mondiale depuis plusieurs décennies, s’est accompagnée de l’évolution de leur mode de gestion dans un contexte d’intensification de l’usage des terres. Face aux enjeux que ces changements impliquent, tant sur le plan environnemental qu’économique, il est nécessaire d’identifier et de caractériser les dynamiques spatiotemporelles des prairies, afin notamment d’évaluer les impacts du changement climatique sur ces dernières et leur capacité à s’y adapter.
Le drone est un outil de plus en plus utilisé dans de nombreux domaines et en particulier en agriculture. La méthode présentée permet d’estimer la hauteur de plantes fourragères à partir de photos prises d’un drone. Cette méthode revêt un intérêt tout particulier pour la sélection végétale.
Comment concilier un développement agricole durable avec la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité ? Pour relever un tel défi, les décideurs politiques, techniques et socio-économiques ont désormais accès à des informations environnementales précises et précieuses. Il s’agit notamment des images satellitaires et des données environnementales produites à partir de ces images.
Cet article présente une nouvelle approche à base de logique floue pour évaluer le risque phytosanitaire dans une serre produisant des roses. Le but de cette étude est de fournir à l’agriculteur un indice représentant le risque de présence de nuisible : Western Flower Thrips (WFT) ou Frankliniella Occidentalis, et d’enlever la phase decomptage manuel. Un systéme d’aide à la décision modulaire basé sur la connaissance d’experts a été conçu. Le systéme proposé fournit un facteur de risque en fonction des données météorologiques et statiques.
Dans le cadre du développement durable et des innovations dans les systèmes agroalimentaires, les systèmes mixtes horticoles (vergers et maraîchage) visent à répondre aux enjeux actuels auxquels l’agriculture est confrontée, à savoir une diminution de la pollution des sols, une meilleure gestion des ressources (eau, énergies) et un enrichissement de la biodiversité, tout en continuant d’assurer des fonctions alimentaires. Ils combinent des productions à la fois diversifiées et relativement intensifiées, leur permettant de s’insérer en périphérie urbaine.
Le présent rapport devrait, grâce à tous les éléments analysés, aider les décideurs et l’ensemble des acteurs du secteur agricole dans leur prise de décision quant à l’utilisation et à la gestion des nouvelles technologies numériques en agriculture avec comme objectif afin de s’assurer que cette industrie demeure très compétitive.
La FAO, IBM et Microsoft cherchent des moyens concrets et durables d’utiliser l’intelligence artificielle dans le respect des principes d’éthique approuvés par le pape François 24 septembre 2020, Rome - Lors d'une manifestation organisée aujourd'hui à l'Académie pontificale pour la vie, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), IBM et Microsoft ont réitéré leur engagement en faveur de la mise au point de formes d'intelligence artificielle (IA) qui soient inclusives et promeuvent des moyens durables de concrétiser la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
L’agriculture souffre d’un important déficit d’image : qualité des produits jugée médiocre, non respect de l’environnement, pénibilité des métiers… La réalité est cependant tout autre. Tout en restant profondément ancré dans la vie des territoires, ce secteur est devenu numéro deux de la robotisation. De nouvelles méthodes fondées sur le traitement des données, des outils innovants, intelligents et connectés, ainsi que des réseaux de diffusion des innovations et d’entraide contribuent à transformer en profondeur l’agriculture.