Face à la crise mondiale causée par la pandémie de covid-19, les pays prennent des mesures.Les rayons des supermarchés restent approvisionnés pour le moment. Mais une crise pandémique prolongée pourrait rapidement mettre à mal les chaînes d’approvisionnement alimentaire, qui sont des réseaux complexes d’interactions entre exploitants, intrants agricoles, usines de transformation, services d’expédition, détaillants et bien d’autres.
La production et la commercialisation de lait en Afrique de l’Ouest fait partie intégrante de l’économie et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux. La filière présente des potentiels de croissance certains avec un cheptel important, un secteur de la transformation dynamique et des débouchés en forte augmentation du fait de la croissance démographique et de l’urbanisation. Cette filière lait local est cependant aux prises à de nombreuses difficultés internes qui limitent fortement son développement.
Nous étudions le processus de transfert politique selon lequel les idées et valeurs du développement durable, mûries et véhiculées au niveau international, donnent lieu au niveau national à une recomposition des modes publics d’intervention en milieu rural. Au Mali et à Madagascar, les politiques de développement durable recouvrent des expressions différentes. Nous interprétons ces différences par une analyse comparative des stratégies des acteurs intervenant dans le jeu politique. Nous montrons que ces stratégies renvoient à des processus historiques.
Note de synthèse du rapport réalisé par la commission Agriculture et alimentation (C2A) de Coordination SUD. Il met en lumière les enjeux d’une adaptation des agricultures familiales aux changements climatiques sous l’angle des politiques publiques à partir de l’étude de cas des politiques mises en place au Costa Rica, au Niger et au Vietnam.
Le rapport est construit en trois parties : • la première partie traite de l’adaptation des agricultures familiales aux changements climatiques et des conditions de l’adaptation ; • la seconde partie aborde la place de l’adaptation des agricultures familiales dans les politiques publiques ; • la troisième partie propose un certain nombre de recommandations en vue d’une meilleure intégration de cette question dans les politiques publiques. Une présentation des trois études de cas-pays est par ailleurs proposée en annexe.
Descendu des hauts plateaux andins pour arriver dans nos assiettes, le quinoa est entré dans le jeu économique où l’offre, la demande et le prix forment un cadre triangulaire aux paradoxes multiples.
La population mondiale atteindra probablement les neuf milliards de personnes d’ici le milieu du siècle. Selon les estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il faudrait augmenter la production alimentaire de 60 pour cent pour les nourrir. Ces produits alimentaires supplémentaires devraient dans l’idéal être produits là où ils sont censés être consommés, c’està-dire dans les pays en développement. Pour y parvenir, ces pays doivent augmenter sensiblement leur production.
Parasitic weeds such as Striga spp and Rhamphicarpa fistulosa in smallholder rice production systems form an increasing problem for food and income security in sub-Saharan Africa. In this paper we implement the Rapid Appraisal of Agricultural Innovation Systems (RAAIS) as a diagnostic tool to identify specific and generic entry points for innovations to address parasitic weeds in rain-fed rice production in Tanzania. Data were gathered across three study sites in Tanzania where parasitic weeds are eminent (Kyela, Songea Rural and Morogoro Rural districts).
Le projet agro-écologique porte une ambition claire : dépasser les oppositions autour de la question du modèle de croissance de notre agriculture et inscrire l’évolution de notre agriculture et des filières agricoles et agroalimentaires dans un cadre tourné vers l’avenir et adapté aux nombreux défis que nous devons relever. Cette approche est d’autant plus nécessaire qu’il n’existe plus, de fait, de modèle unique d’exploitations ; celles-ci sont très diversifiées et de moins en moins semblables les unes aux autres. L’agro-écologie est un véritable projet pour l’agriculture.
Au Burkina Faso, le faible niveau de développement social et économique et sa population à grande majorité rurale rendent le pays très dépendant des ressources naturelles. Pour se nourrir, se loger et s’épanouir, les ressources naturelles sont directement prélevées et les terres sont de plus en plus mises en culture sous la pression démographique au détriment des espaces naturels. En effet, les ressources naturelles constituent le support de la plupart des activités de production.