Le présent document a reconnu l’existence d’un consensus international croissant au sujet de l’importance de l’objectif de renforcement des capacités et de la façon dont il a des chances d’être réalisé. L’accent a été mis sur la reconnaissance du fait que le renforcement des capacités est un processus endogène, sur l’importance de l’appropriation des politiques nationales qui en résulte, et sur la nécessité pour les donneurs de se limiter à encourager et à soutenir les efforts du pays.
Dans plusieurs domaines des sciences sociales et humaines (éducation, communication, travail social, économie sociale, médecine communautaire, technologie rurale, et pratiques politiques et syndicales, entre autres), et même dans les sciences dites « dures », la recherche appartient de moins en moins à un monde à part de spécialistes éloignés du terrain. Ce type de recherches – recherche participative, recherche-action, recherche collaborative, recherche-formation – se caractérise par un processus de production des connaissances effectué de concert avec les acteurs de terrain.
Au Brésil, la diffusion du modèle de gestion intégrée des ressources en eau varie fortement selon l’environnement socio-territorial. Le Sud présente un dynamisme certain s’appuyant sur des initiatives locales. Les acteurs locaux sont organisés en comité de bassin et développent des actions pour améliorer la gestion des ressources. Dans le Nordeste, la marche vers ces nouveaux modes de gestion paraît difficile tant les inerties sociales et culturelles freinent un partage réel du pouvoir, des ressources et des coûts.
Ce document offre un cadre de réflexion sur le renforcement des capacités, établi à partir des principaux enseignements tirés de l’expérience, qu’elle soit positive ou négative.
Un guide pratique pour la lutte intégrée contre les ravageurs et l’aquaculture dans les systèmes rizicoles de la Guyane et du Suriname.
« Le riz, c’est la vie ».
Telle était la devise choisie, en 2004, par l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) afin de célébrer l’année internationale du riz. Nul qualificatif ne peut en effet mieux décrire le rôle stratégique joué par ce petit grain. Qu’il soit blanc, jaune, rouge, violet, gluant, consommé en grains, en pâte, en soupe, ou en dessert, le riz constitue un enjeu de taille pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des pays en développement.
Cette brochure présente le réseau virtuel de communication pour la vulgarisation et la recherche (VERCON), qui est un modèle conceptuel que tout pays peut utiliser et adapter pour améliorer l’accès à l’information agricole et le partage des connaissances, ainsi que pour renforcer les interactions entre les personnes et les institutions du monde rural. Pour cela, le réseau a recours aux technologies de l’information et de la communication.
L’évaluation participative repose sur le principe d’une participation active des principales parties prenantes (dont les groupes les moins organisés) à l’exercice d’évaluation. Cette démarche présente un certain nombre d’atouts qui peuvent se transformer en limites quasi rédhibitoires si certains préalables ne sont pas remplis. La finalité de cet article est de discuter des avantages et des inconvénients de la participation, ainsi que des conditions à réunir pour que l’évaluation participative puisse atteindre ses objectifs.
L’agriculture de conservation (AC) obéit à trois principes : travail du sol minimal, couverture du sol permanente et multiculture. Partant de ses avantages avérés pour l’écologie du sol, la séquestration de carbone et son adoption massive dans quelques régions du monde, elle est présentée par ses promoteurs comme un système durable convenant à tous contextes. Dès lors elle a été mondialement diffusée au nom du développement durable.
La production et le commerce du lait sont révélateurs des enjeux de la lutte contre la pauvreté. La volatilité des prix du lait sur les marchés internationaux constituerait l’une des principales entraves au développement de filières laitières dans les pays du Sud. Cette année, la production de lait des pays pauvres représentera pourtant 48% de la production laitière mondiale; mais les produits laitiers importés du Nord mettent en difficulté les producteurs locaux.