En 2006, un rapport de la FAO pointait du doigt l’élevage comme l’un des principaux responsables du réchauffement climatique. Si la viande semble donc bien sur le gril, faut-il pour autant tous devenir végétariens ? Dans les pays du Sud, l’élevage a une grande importance socio-économique. L’élevage est la ressource principale pour plus d’un milliard de paysans pauvres. C’est essentiellement le Nord, avec en moyenne 80kg de viande consommée par habitant et par an, qui contribue aux 18 % d’émissions de gaz à effet de serre dues à l’élevage.
La stratégie de Lisbonne met en avant la nécessité de stimuler la croissance et de créer des emplois dans les zones rurales, elle vise à renouveler les bases de la compétitivité européenne, à augmenter son potentiel de croissance ainsi que sa productivité et à renforcer la cohésion sociale en misant principalement sur la connaissance, l’innovation et la valorisation du capital humain.
La consommation de produits certifiés n’est plus l’apanage des pays développés. Au Kenya, les premiers marchés biologiques sont apparus à Nairobi en 2006. Ils sont approvisionnés par des maraîchers, confrontés à une diversité de défis : construire une certification biologique crédible, garantir la fraîcheur des produits et composer avec l’hétérogénéité des attentes des consommateurs. À partir de données d’enquête et du cadre analytique des coûts de transaction, nous analysons l’organisation des marchés de 2006 à 2013.
La diminution du nombre de prairies, que l’on observe à l’échelle mondiale depuis plusieurs décennies, s’est accompagnée de l’évolution de leur mode de gestion dans un contexte d’intensification de l’usage des terres. Face aux enjeux que ces changements impliquent, tant sur le plan environnemental qu’économique, il est nécessaire d’identifier et de caractériser les dynamiques spatiotemporelles des prairies, afin notamment d’évaluer les impacts du changement climatique sur ces dernières et leur capacité à s’y adapter.
L’alimentation en eau et la protection des milieux aquatiques sont confrontées aux pollutions diffuses d’origine agricole dans le nord-ouest de la France. Les politiques de gestion des ressources en eau s’appuient à présent sur la participation des agriculteurs afin de concevoir des solutions adaptées aux territoires. En effet, si la réglementation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour atteindre une qualité satisfaisante sur de nombreux bassins versants fortement pollués par les nitrates, le phosphore ou les produits phytosanitaires.
Ce document présente la position de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Forum mondial pour le conseil rural (GFRAS) sur la place actuelle des services de vulgarisation et de conseil agricole et sur les chemins qu’elle devra suivre à l’avenir. Les résultats présentés dans le document sont destinés à mieux situer la vulgarisation compte tenu de l’avenir de la recherche agricole en faveur du développement.
Fidèle à sa tradition d’exploration des principales questions émergentes, Nature & Faune a choisi de consacrer cette édition à l’examen de cette urbanisation rapide et de ses conséquences pour les denrées urbaines et la sécurité alimentaire, mettant en exergue les rôles spécifiques de la gestion et de l’utilisation durables des ressources naturelles dans l’évolution rapide de l’alimentation urbaine et de l’équation nutritionnelle en Afrique.
On ne peut pas s’intéresser au monde rural sans parler des organisations paysannes (OP). Acteurs clés du développement rural, les OP sont des maillons importants entre le paysan et SOS Faim. Dans ce numéro, nous nous intéressons aux OP africaines car en Amérique latine, les regroupements de producteurs se manifestent davantage sous la forme de coopératives.
Ce guide du processus de coaching a été préparé dans le cadre du projet Développement des capacités pour les systèmes d'innovation agricole (CDAIS), un partenariat mondial (Agrinatura, FAO et huit pays pilotes) qui vise à renforcer la capacité des pays et des principales parties prenantes à innover dans des systèmes agricoles complexes, ce qui permet l'amélioration des moyens de subsistance en milieu rural. Le CDAIS utilise une approche de cycle d'apprentissage continu pour soutenir les systèmes nationaux d'innovation agricole dans huit pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique centrale.
Malgré les efforts déployés ces dernières années pour améliorer la situation de l’agriculture en Afrique subsaharienne, peu de changements ont été observés. Cet insuccès est dû, en partie, au fait que ces efforts ont été consentis par diverses entités de petite taille, aux capacités de financement à court terme et sans l’expertise nécessaire pour diffuser les résultats de leurs travaux de recherche. De plus, ces initiatives ont aussi pâti de la déconnexion entre la recherche et les utilisateurs finaux.