Depuis quelques années, en Afrique de l’Ouest, les institutions régionales et leurs bailleurs de fonds reconnaissent aux systèmes de stockage alimentaire de proximité un rôle à jouer dans la sécurité alimentaire et dans la régulation des marchés. L’appui aux stocks de proximité, considérés comme la première ligne de défense en cas de crise alimentaire, est explicitement retenu dans la stratégie de stockage de la CEDEAO, de même que le renforcement des capacités de collecte, de stockage et de mise en marché des organisations de producteurs dans une perspective de régulation du marché.
Le premier Marché des Innovations Agricoles (MIA) au Burkina Faso a eu lieu le 6 juillet 2017 à l’hôtel Laïco, à Ouagadougou. Il s’est tenu à « guichet fermé » : seuls les fournisseurs de service support à l’innovation et les bailleurs pré-identifiés par l’équipe du projet CDAIS comme étant pertinents pour renforcer les capacités des acteurs des Situations d’Innovation Localisées (SIL) ont été invités à y participer.
L’information agricole est l’élément instrumentant le quotidien de l’agriculteur. Mais, les nombreuses politiques agricoles mises en place au Cameroun n’ont pas toujours facilitées la diffusion et l’accès à l’information agricole. Les agriculteurs ruraux n’ont accès qu’à une infime quantité d’informations sur l’agriculture, malgré l’énorme corpus de connaissances existant dans les instituts de recherche, les universités, les offices et les bibliothèques. Fort de cela, il serait judicieux dans la présente étude, de faire un examen des besoins en information des agriculteurs de la Menoua.
Ce cours en ligne massif (MOOC) gratuit sur la gestion des données ouvertes en agriculture et nutrition a été créé en 2016. Déjà en 2017 et 2018, plus de 5000 participants de partout dans le monde ont déjà suivi cette formation, laquelle est maintenant disponible pour une utilisation gratuite et sans restriction.
Le rôle important que jouent les petites exploitations agricoles dans le soutien des moyens de subsistance ruraux, la conservation de la biodiversité et le maintien des paysages traditionnels, des traditions rurales et du patrimoine culturel est largement reconnu. Néanmoins, ils passent souvent sous le radar des mécanismes de politique agricole, qui ont tendance à se concentrer sur les très grandes exploitations et les chaînes alimentaires pilotées à l’échelle mondiale.
Le principal défi des systèmes alimentaires africains à l’avenir sera de fournir de la nourriture à une population en croissance rapide dont les régimes alimentaires et les préférences alimentaires évoluent. Alors que la population européenne diminue, les consommateurs exigeant des aliments produits de manière écologiquement et socialement responsable, la population africaine va plus que doubler entre 2020 et 2050, la demande alimentaire augmentant encore plus en raison des changements alimentaires.
SALSA est un projet Horizon 2020 de l'UE qui visait à évaluer le rôle actuel et futur des petites exploitations agricoles et des petites entreprises alimentaires associées (fournisseurs, transformateurs, distributeurs) dans la réalisation d'une sécurité alimentaire et nutritionnelle (SNA) durable. SALSA a étudié de petites exploitations dans 30 régions de référence dans 20 pays : 25 régions (au niveau administratif dit NUTS3) en Europe et 5 régions en Afrique.
Les petites exploitations agricoles du nord de l’Europe côtoient certaines des exploitations les plus grandes – et dans certains cas, les plus industrialisées – de toute l’Europe.
Le présent rapport concerne l’évaluation finale du projet «Intégration de la résilience climatique dans la production agricole et pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche des champs-écoles des producteurs» (GCP/NER/043/LDF) financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et exécuté conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Gouvernement du Niger de 2015 à 2021.
L’approche Champs-Écoles Producteurs (CEP) est introduite au Ghana en 1996, au Niger en 1999 et au Sénégal en 2000 via le projet « Gestion intégrée de la Production et des Déprédateurs (GIPD) » soutenu par la FAO.